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    Eva Rachele Grassi

    ...I M P E R C E P T I B L E S ...



     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


      Installation éphémère. (papier transparent en suspension-détail-)
      Paris 1999
     
       
       
       

    Photo Anton Perich, Night Magazine New York 98
     
    Cahiers de poésie contemporaine
    Editions "Cyberdada 2000/3000"



     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    les initiales de son nom forment le mot erg qui désigne les dunes mouvantes sculptées par le vent dans le désert du Sahara...
    ...caractère du nom qui demeure dans ses paroles, ses installations
    de poésie
    ...à la fouille illimitée de la parole extrême...
    poursuivre capturer torturer vicier ...
    ...accents frissons étincellements déserts secrets...
    ...dans les encyclopédies de la science ravir et dévaliser les fresques les plus stupéfaits...
    dans un désordre d'étoiles parmi les rayons du non-retour
    violer les flèches du sens et du temps
    pour pré-férer sabliers cosmiques
    -ir
    mots qui se désintègrent
    se métamorphosent
    Errer dans le royaume brûlant du néant
    y
    à la rencontre du Grand attRactEur...
    ...naître et n'être qu'
    ERG..



     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Dédié à tous les
    GUETTEURS...
     
     
     
     

    Pour un projet de l'Ailleurs
     

    Le savoir change de signe, déplace continuellement les frontières de l'étonnement. Malgré le désarroi... Et l'obscurité commence à se faire transparente, pour atteindre les ultimes confins de la matière.
    Remonter le temps, risquer toutes les métamorphoses, parler le langage des
    re-naissances, dans l'attente de l'avenir illimité.
    Guetteurs, au bord, inépuisables rayons étincelants, à tout jamais...
    La voix nue des eaux d'âmes, l'écharpe d'Iris, s'élever à l'île blanche.
    D'après les coïncidences mêmes, consociés aux anges.
    Dans un retour à l'âge d'or, re-connaître les Arcanes, et Cette Lumière, allumée dans la nature et dans les coeurs, dès le Commencement.
    Nostalgie envahissante d'une brutalité divine : combat d'âme, avant-goût brûlant, sur la porte presque ouverte.
    oeuvrant pour payer la rançon au passé, découvrant dans les vestiges et les ruines, les voies multiples de l'ailleurs, se projetant vers des
    "autres" conceptions, déplaçant continuellement les limites de sa propre connaissance.
    Insinuer des nouvelles réalités par des correspondances, où jusqu'au moindre iota
    tout correspond...
    Mystérieux carrefours de ley-lines de nomades psychiques dans des univers parallèles.
    Post-modern_Post-modem
    Impossible-Probable


    Paris 1996



     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    ..."Lux Magnifica"...
    Luxe Magnifique
    Lieux Du Magnifique...


    Miracles, "magiques instants collectifs"... nos désirs seront nos destinées... n'avoir aucune idée sur quoi devenir... au point de se dédier à l'idéal le plus haut... y dédier une vie... et en même temps se sentir coupables vers le réel...De toute façon se souvenir toujours d'écouter... et jamais oublier... en se posant souvent des questions... sans réponse... par amour du vertige.
    En regrettant aussi le "reste", mais sans aucun désir...Alors, quel destin?... Dans une éternité de demande interminable, des humains, inadaptés à l'humanité, en crise d'abstinence, où un "sentir" ambigu ne suffit pas...Une fantaisie absolue, libre de modèles, même les plus abstraits... un "ART" qui essaie d'augmenter dans le quotidien cette soif de sensibilité écorchée... où, ça sera le Paradis, où on restera à jamais en enfer... Se laisser couler profondément dans toutes les choses, et n'en être aucune...
    sans matrice...
    Tellement vigoureuse la tentation de parvenir au Seuil de l'Invisible, que chaque image qui pourrait également de beaucoup se rapprocher de l'objectif, est considérée comme superflue, inefficace, comparée à la vision, soit aussi imparfaite de son propre idéal...Cependant, cette manière doit aussi être re-présentée, même si
    décharnée et pétrifiée... Des arrières-pensées au stade de l'investigation... suppositions scientifiques de l'esprit, qui s'autorise à l'Impossible, dans l'angoisse ambitieuse d'un rêve oublié... Le droit à l'errance, sur une frontière empruntée, feu noir sur fer blanc...S'entourer de poésie... et... combien de solitude... comme couper les ailes d'un Ange, dans un rêve brusquement interrompu par la douleur... le non-vu des instants perdus...
    Blessés et séduits par la convoitise d'une sublimité d'anxiété suprême... pour se faire accepter sans être banalisés... pour innocenter les regards...
    ...Et si la Création a eu lieu par un acte de parole, re-découvrir une langue de la con-fusion, une langue de la grâce... édénique...
    Et en plus se rappeler que la naissance d'images a été une première forme d'écriture...Il n'est pas mauvais, non plus, de nous souvenir qu'images et alphabets sont deux branches de la même famille... vibrations... grandes scintillations... pour préparer et se préparer à un monde, où la pensée la plus haute ne soit plus une ambition impossible et trop cruellement exigeante, contraire à la vie, et hors des prises humaines...
    ... et pourtant ce n'est pas encore le SECRET...
    ... rien que le premier pas... vers l'Antérieur.


    Paris 1998



     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    ....avec un certain regard,


    à l'écoute des récits et des actions, à la recherche de traces, en scrutant...
    ... réponses-questions...
    ... une conspiration entre les "savoirs"... spirituels... mystiques... scientifiques... dans la joie hardie d'une fouille illimitée... pour...se souvenir...
    ... avec une parole fragmentaire... encore parole, mais parole... à la limite... une sorte d'écriture d'effraction... un résidu de pensée réfractaire...
    ... et si les écritures... actions/ images/ poèmes... ont vraiment tout hypostasié... la nouveauté... est... de s'apercevoir... MAINTENANT... Qu'on vit au temps de l'instant... où... ce qu'une fois était seulement une suggestion prévoyante... est devenu... en fait... une réalité présente...
    ... c'est pour cela... aussi... que les nouveaux langages nous intéressent... parce qu'ils suggèrent... des insinuations de "nouvelles réalités"... même si... hélas... encore seulement... des "rares éveils"... aussitôt effacés... pour revenir... nuages au travail... dans les parages du "vague"...
    il était une fois, dans des coins reculés du temps et de l'histoire certaines tribus, où tout le monde était en premier lieu occupé par les rêves. Le but essentiel de la
    vie était le rêve initiatique, dans lequel on apercevait le gardien, l'archétype de sa propre existence. Des jours sans visions étaient le sommet de la désolation, et il ne restait alors qu'à demander aux plus aventureux de partager leurs rêves. Les chamans, donc, songeaient pour le monde entier et élaboraient leurs rêves comme des représentations. Il semblerait que par cet acte de générosité débuta l'uvre...Théâtrale...poétique... musicale... tout .ce qu'on peut appeler art et culture aujourd'hui, et magie à l 'époque..Depuis, une nostalgie envahissante est demeurée à jamais... la nostalgie d'un monde, où soit possible l'entrelacement du plan du rêve et de celui du réel.Après une culture typographique et la conséquente "raideur" de la réalité, on vit maintenant dans une phase d'implosion du processus historique. En effet, avec l'électronique, s'est récréé dans toutes les occupations humaines le champ simultané qui résonne des tam-tam tribaux et on se retrouve en équilibre instable entre deux mondes et deux systèmes en constant conflit.. Le drame de ces acteurs modernes, à la conquête d'un rôle, à la poursuite d'une présence qui risque de se perdre, est très semblable à
    celui que vit l'homme primitif exposé au risque de la labilité de l' "y être". Comme on l'a vu, dans les communautés originaires, le problème se résoud dans le règne de la magie: l'angoisse de "se perdre" acquiert dignité de connaissance "aurorale"* et devient culture.
    "MA ce moment de notre histoire, dans cette époque d'inter-phase, c'est, peut- être, l'artiste, qui peut assumer à nouveau son rôle de chaman, de guetteur d'invisible, et qui peut suggérer un sens différent de réalité, dans la vision d'une conscience collective et mythique.
    "Il fuori", le dehors: seulement le premier sursaut, depuis le récipient fermé. Pour apprendre l'art de l'"inapparent", pour apprendre à vivre...
    Encore personne ne connaît effectivement le vrai langage, intimement connexe à la nouvelle civilisation technologique: on est tous comme muets, sourds et aveugles sur les termes de la situation contemporaine.
    Nos mots et nos pensées les plus efficaces nous abusent, parce qu'ils se référent à ce qui existait déjà, pas au présent. Nous commençons seulement maintenant à donner une autre structure aux sensations primordiales, et aux émotions, desquelles nous ont séparé des millénaires d'expérience linéaire
    On peut se demander: est-il juste, d'accepter sans hésiter la présence de la ligne dans la réalité? On a suffisamment de matériel pour remettre en doute que le problème de la ligne soit fondamental pour chaque expérience. On ne peut même pas affirmer avec certitude qu'elle existe pour ces membres de notre société , profondément
    ou ingénument plongés dans la civilisation qui les caractérise . Et le langage de l'a-temporalité de l'expérience humaine au-delà de la marque de l'histoire qui veut un homme pour chaque époque, c'est celui de l'artiste qui vise à la Vraie Réalité, à celle que les communautés primitives savaient respecter, et qui existe indépendamment de l'expérience humaine. L'évolution dans les formes de la communication, aujourd'hui dites de masse, continue et engendre de nouveaux langages , dont la grammaire est inconnue à la plupart. Telle une configuration artistique leur structure n'est pas comparable à une ligne, mais à un noeud; où on n'y doit pas chercher une linéarité, ou une casualité, ou une chronologie, ni même quelque chose qui porte à une succession émotive déterminée ; on doit y voir rien d'autre qu'un noeud "gordiano", sans précédents et sans conséquences, qui contient en soi des éléments soigneusement choisis, juxtaposés, inséparablement fondus en un noeud, qu'on ne peut pas dissoudre pour en avoir la longue, subtile corde de la linéarité. Une expérimentation des usages différents des catégories du temps, où le présent n'est pas considéré comme un bien en soi, où il n'est pas évalué dans les termes de sa position à l'intérieur d'un cours d'actions tendant à un but adapté.
    N'opérer aucune distinction entre présent et passé, sans aucun rapport de cause, de fin. Dans une intuition du temps-suggestion, animé par le présage. S'impose un processus qui va du connu à l'inconnu, à travers la simulation technologique... Exister dans un monde de profondeur et résonance dominé par l'Hyper-esthétique... Omnicompréhensive...sensible ... Oreille... S'ouvrir sur tous les horizons et toutes les collaborations, offrir des récits à multiples facettes, des errances sans commencement ni fin, se permettre toutes les con-fusions entre le réel et l'imaginaire... sans savoir vers quoi on s'engage... A force de transmissions successives, un nouveau "sens" va surgir... Une culture où on réagit et on agit simultanément, dans un espace sans centre ni périphérie, organique et intégral. Un espace magique d'existence, bondé par une série de sentiments complexes, de précieuse émotivité. Un cercle enchanté et sa magie sonore... Et l'électronique et sa technologie vont reproduire cette conscience en profondeur, comme son complément naturel. Les formes d'espaces et de temps sont encore les formes anciennes et fragmentaires de l'ère pré- électrique .Insinuer des nouvelles réalités, en surmontant l'opacité sémantique des nouvelles technologies, en nous imaginant les valeurs non matérielles des outils électroniques. Vers un usage libéré de l'espacequi
    contribue à libérer aussi les temps. Encore le dehors, l' après. Au point le plus vif, presque déjà au-delà de l'électronique, où les infinis fragments humains se recomposent dans la "rapidissime" spirale de l'Impossible. Dans une lecture hallucinée qui re-propose le bouleversement de l'Origine.Une invitation à participer au processus d'exploration sous le signe d'une implication; au début de l'âge d'or. La dernière expérimentation avec l'esprit, le dernier "épier", le dernier "avouer", avant de glisser dans l' "imagination.".. Une prophétie qui s'auto-réalise. Un passage de l'hypnose à l'hallucination. Une harmonie de transformation qui re-connaît, le doute , nécessaire "aritmos. Programmatique et perturbant. Le dernier sanglot du "dire", avant la perfection pré-verbale. Dans le Post-Modem. Où, après l'abolition de l'histoire, commence une nouvelle "histoire"...
    ... La totalité atteinte du "soi" (Jung)... le Mythe qui rentre dans l'histoire (Mc Luhan)... un unique horizon pour le royaume de la réalité et celui de la fantaisie (physique quantique)...
    ... et l'aspiration totale rejointe , à travers l'électronique, la traversée nomadique après le deuil pour la mort du langage, ça sera l'extravagant et fascinant avènement de la capture visionnaire .
    d'un bonheur menaçant et sans défense... jusqu'à ce que le "dire" ne soit plus oublié derrière le "dit"...
    "Il existe deux types d'édifices en ce monde. L'un, c'est le temple, qui sert lui aussi pour se perdre ou pour communiquer avec un Dieu, dont on ne sait pas s'il existe; l'autre c'est le labyrinthe pour savoir qu'on s'est perdu, pour sentir que c'est ça, la terrible substance de l'univers. Cependant aujourd'hui, je ne crois plus à ça, je préfère penser à un cosmos, et ce cosmos peut être l'architecture ou le poète, ou peut être Dieu: un cosmos qui joue au chaos, qui joue au labyrinthe, à la con-fusion; à la merveille" (Borges)"Il y a une ouverture entre deux mondes: le monde des sorciers et celui des êtres vivants. Il y a un lieu où les deux mondes se rencontrent: l'ouverture est là. Elle s'ouvre et se ferme comme une porte dans le vent..." (Castaneda) ... Peut être, sommes-nous, les plus proches de cette porte: le vent électrique l'ouvrira toute grande...... Les voyageurs sont extrêmement nombreux; ils se pénètrent et se remplissent de l'Antérieur aux êtres, sans point de départ, d'avant et d'après... à la rencontre
    du GrandAttracteur..
    semi di luce, mundi futuri seminarium...



     
     
     
     
     
     
     
     

    Salerno 1983- Paris 1999

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
       
       


      comme la première fois
       
       


      vivre en aimant les étoiles
       
       


      GLISSER SUR LA TRACE DU SOLEIL


      à la porte du ciel

       
       


      TEMPS PéRIL
       
       


      DANS LA Fôret
       
       


      CIEUX BRISéS
       
       


      SUIVRE LE VENT
       
       


      RENCONTRER LA PLUIE
       
       


      IMPULSION D'EXTRêME
       
       
       

      MINES D'AILES
       
       

      AU FOND DE FLAMMES BRUYANTES


      POEME inter/média, installation sur papier miroir (2x100x120), Paris 1999



       


     

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